Le vieux et le moyen chinois :

       

On s’accorde pour définir ainsi le chinois du VIIème siècle de notre ère.

 

Cet état de la langue correspond au moment où tous les dialectes actuels chinois mandarin ou pékinois 普通話/普通话 langue commune, wú / à Shanghai et dans le Zhe Jiang, mǐn /dans le Fujian et à Taiwan, hakka ou kèjiā 客家 à Taiwan, Singapour, yuè ou cantonais /, xiāng dans le Hunan et gàn /, Jiang-xi et Hubei ne faisaient qu’un.


L’on consid
ère aussi que plus le dialecte est méridional, 

moins il est éloigné, tant phonétiquement que syntaxiquement, 

du chinois ancien.

 

C’est à ce titre que le cantonais est particulièrement riche en enseignements.

Le wú est à mi-chemin entre le très lointain mandarin et le yuè

plus conservateur.

Du vieux chinois, nous n’avons que des formes restituées

(au moyen, entre autre, de la comparaison entre les dialectes chinois, ou des emprunts faits par d’autres langues :

北京transcrit «Pékin»  montre bien qu’au moment de l’emprunt,

on prononçait plutôt la deuxième syllabe avec un [k] (g) qu’avec un[t(ʂ)] (j)).

 

L’état de langue suivant est nommé moyen chinois.

C’est celui des poètes Tang, par exemple.

 

[NDC – La dynastie des Tang était relativement sudiste, avec capitale à 长安 Changan, « Longue paix ». Régnèrent du 7ème au 9ème siècle.

Voir http://www-chaos.umd.edu/history/imperial2.html - tang ]

 

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