MUSIQUE TRADITIONNELLE JAPONAISE:
Zhongguo minzu yinyue hui, concert de musique traditionnelle chinoise, c'est ce à quoi j'ai eu le privilège d'assister récemment à Genève.
中国广播民族乐团
L'Orchestre philarmonique national de la radio - diffusion de Chine, zhongguo guangbo minzu yuetuan, se produisait au Palais des Nations sous la direction de Pang Kapang
(en fait Peng Jiapeng, 彭家鹏, prononciation de son Anhui d'origine ?)
〔首席〕指挥, (shouxi) zhihui , (premier) chef
d'orchestre.
A voir l'assez médiocre photo ci-dessus, l'on a du mal à se rendre compte de
l'effet que ce chef (236 références sur Yahoo Chine, une
seule par Altavista ...) et cet orchestre sans doute unique en son genre ont pu produire
sur une assistance mélangée d'expatriés onusiens - notamment en concluant
deux heures de rêve chinois par un emballement très Offenbachanal.
Certains se souviend ront peut-être qu'une des toutes premières discussions de
fllc avait porté sur les instruments traditionnels
(voir http://site.voila.fr/fllcjvg/Violons.htm).
L'orchestre se compose exclusivement de tels instruments, maniés par un nombre presque égal de virtuos et virtuoses, dont une superbe cymbalière.
En tout 73 instrumentistes
rivalisant de talent , entre
hu 胡, qin 琴, pipa 琵琶, ruan 阮, xian
弦, zheng 筝, di 笛, guan
管 et autres sheng 笙
(plus le joyeux tambour cher à Yves Harrand
).
La bruxelloise Librairie Grande Muraille
fournit sur la très complète
http://users.swing.be/grande_muraille/musique.html
(référence fournie par Lao Li - 老李 - Laurent) la description des instruments, entre vent,
cordes pincées ou non, et percussions.
Grâce à l'amical
scanner de Guy Bezou le Compilateur a pu désosser avec plaisir
son superbe programme
bilingue et truffé de photos pour CI-APRÈS illustrer
la description.
Il manque
pas mal d'illustrations, tant la liste est complète. Référentiels
complémentaires bienvenus, donc.
En attendant les sons ... nous reste Deng Li Jun. La fête des lanternes, elle aussi,
approche.
MAJ
16.2.02 JVG
PS. LES INSTRUMENTS JAPONAIS TRADITIONNELS
Profitant d'une question posée sur fllj - lettres.langue.japonaise - en octobre 2002, Compilateur précise ce qui suit:
Aoi Tori: Qui peut nommer les instruments
musicaux japonais(traditionnels)?
Exemple: Shakuhachi (flute)
Rémi
Tordeux: Koto et Shamisen , c'est tout ce que j'ai en stock...
Amédé Brisebois: J'ajoute
le biwa.
Éric
Canton: Il y a aussi
les tambours, les grands taiko utilisés
entre autres dans certains matsuri, et les petits
tsuzumi (dont celui des geisha, ou celui en peau
de renard de Yoshitsune Senbonzakura).
Il y a un
autre tambour posé à plat et que l'on
frappe avec de grosses baguettes, utilisé aussi
par les geisha, je ne connais pas son nom.
Il y a une espèce
de petit orgue à bouche utilisé
entre autres dans le gagaku.
Il y a le
shamisen d'Okinawa, à peau de serpent,
le jamisen.
Il y a il
me semble deux sortes de koto japonais,
plus un koto chinois utilisé aussi en musique japonaise
(je crois).
L'espèce
de petit orgue à bouche est un Jou 笙(しょう).
[NDC. Image intitulée "sho"]
Sur cette page http://www.gagaku.net/ (en japonais)
on peut en voir un, ainsi qu'un taiko 太鼓(たいこ),
un tsuzumi (sannotsuzumi) 大鼓 【おおつづみ】,
un biwa (le luth, pas la flûte) 琵琶(びわ),
des flûtes hichi 篳篥(ひちりき)
ou fue 横笛(おうてき),
le koto 箏(こと),
son cousin 和琴(わごん)
et d'autres tambours :
shoko 鉦鼓(しょうこ),
kokko 鞨鼓(かっこ),
sanko 三ノ鼓(さんのつづみ)
et shaku 笏拍子(しゃくびょうし) qui vont avec.
CONCLUSION COMPILATOIRE:
Il y a bien des coïncidences avec des instruments chinois,
que confirme
http://www.jinjapan.org/kidsweb/japan/d/q5.html
(shamisen / erhu,
koto/zhusheng,
shakuhachi/xiao,
tsuzumi/go ou gongluo,
sho/sheng).
Extrait de
http://users.swing.be/grande_muraille/musique.html
:
"La musique traditionnelle comprend cinq catégories: le chant, la danse, la récitation, le théâtre et la musique instrumentale.
Les instruments utilisés jusqu'à présent
s'élèvent à plus de 200 variétés
et sont classés en quatre groupes.
[NDC - Pour mieux comprendre les références historiques,
http://www-chaos.umd.edu/history/welcome.html
Autre description, très complète, avec images et sons, mais en anglais (ou en chinois)
http://www.sco-music.org.sg/english/co/co.html ]
I. LES INSTRUMENTS À VENT
A. INSTRUMENTS À VENT À BOUCHE
1. LE DI:
Flûte traversière
en bambou à 8 trous dont il existe deux sortes, la flûte
"qu" qui accompagne le kunqu de Suzhou (un genre de
théâtre local) répandu
dans le Sud de la Chine et la flûte "bang" qui tire son nom du
bangzi
du Hebei (autre genre de théâtre local) répandu
dans la Chine du Nord et du Nord-Ouest.
2. LE XIAO:
Flûte droite en
bambou d'une sonorité douce, claire et plaintive,
utilisée pour exprimer des sentiments de solitude et de
mélancolie.
3. LE DONGXIAO:
Flûte verticale en bambou, à encoche plus massive que le xiao, utilisée dans la musique du sud de la province du Fujian et qui était appelée "chiba" sous la dynastie des Tang.
4. LE DIZI:
Flûte traversière à 6 trous, en bambou.
5. LE PAIXIAO:
Flûte de Pan antique.
6. LE KOUJING:
7. LE XUN:
Flûte globulaire en terre cuite à 6 trous, instrument
antique, vieux de 6.700 ans, exhumé au village Banpo (province
du Shaanxi) et qui produit des
sons simples.
B. INSTRUMENTS À
VENT À BEC
1. LE GUAN (ou guanzi):
Tuyau sonore à 8 ou 9 trous et à anche
double appelé "bili" dans l'antiquité. Il est
répandu dans le Nord. Son timbre grave et ses
modulations variées peuvent exprimer aussi bien les sentiments
vigoureux que la tristesse. Il peut même imiter la voix humaine.
2. LE SUONA:
Hautbois conique à pavillon avec anche double, très
répandu et très populaire utilisé dans les solos,
les ensembles instrumentaux et dans
l'accompagnement des opéras locaux et des danses.
3. LE SHUANGGUAN:
4. LE DAGUAN:
C. INSTRUMENTS À VENT À ANCHE
1. LE SHENG:
Orgue à bouche à 17 tuyaux de bambou et à anches
(parfois 21, 24 ou 36) datant de l'antiquité. Il existe
également un sheng en forme de calebasse de
la minorité nationale du Sud-Ouest de la Chine.
2. LE LUSHENG:
Orgue à bouche à 6 tuyaux de roseau.
3. LE BAWU:
Tuyaux en bambou à 8 trous, de la nationalité hani du Yunnan.
II. LES INSTRUMENTS À CORDES ET À ARCHET
Violons monocordes que l'on joue en faisant passer l'archet (corde en
crin de cheval) entre les cordes. Ils sont utilisés pour
accompagner le chant.
1. LE ERHU:
Violon à 2 cordes en soie qui joue un rôle majeur dans la
partie vocale de l'orchestre d'instruments à cordes et à
archet et dans les solos.
2. LE JINGHU:
Violon à 2 cordes destiné spécialement à l'Opéra de Pékin.
3. LE BANHU:
Violon à 2 cordes, à table d'harmonie en bois, dont la
caisse de résonance est recouverte d'une mince planchette et
dont l'archet est particulièrement
long (prés d'un mètre).
4. LE HUQIN:
Violon à 2 cordes appelé "instrument à cordes des barbares joué à
l'aide d'une queue de cheval".
5. LE SIHU:
Vièle à 4 cordes.
6. LE GAOHU:
Autre variante du violon chinois.
7. LE TIQIN:
Vièle mongole à 2 cordes et à l'archet en crin de cheval.
8. LE YEHU:
Instrument du Fujian et du Guangdong, à 2 cordes et dont la caisse de résonance
est faite d'une demie noix de coco.
9. LE ZHUIHU:
Violon chinois inspiré du luth à 3 cordes, dont la caisse
de résonance est recouverte tantôt d'une peau de paon
tantôt d'une mince planchette.
III. LES INSTRUMENTS À CORDES PINCÉES
Ces instruments se divisent en deux catégories: les uns se
jouent appuyés contre l'artiste (luths, harpes), les autres se
posent sur une table
(cithares). Ils entrent dans l'expression de la mélodie
rythmée et du chant.
1. LE PIPA:
Luth à 4 cordes en soie, à frettes, en forme de calebasse
à caisse plus ou moins ronde qui s'allonge vers le haut. Il
entre dans les compositions
d'harmonie et de polyphonie.
2. LE RUAN:
Luth grave à 4 cordes, à frettes, à caisse circulaire et fond plat, le plus ancien d'entre tous.
3. LE LUTH HUOBUSI:
Luth proche du sanxian.
4. LE SANXIAN:
Luth à 3 cordes, à touche lisse.
5. LE SHUANGXIAN:
Luth à 2 cordes.
6. LE TYMPANON
7. LE LIUQIN:
Violon à 3 cordes, en forme de feuille de saule, plus petit que le pipa.
8. LE YUEQIN:
Luth en forme de lune, à caisse circulaire et fond plat, manche court.
9. LE
QINQIN:
Luth à 3 cordes et à frettes, à caisse hexagonale et à fond plat.
10.LE KONGHOU:
Instrument antique à 7 cordes qui a été introduit
de l'Occident en Chine il a 2.000 ans sous la dynastie Han.
Il y avait deux types de
konghou:
l'horizontal et le vertical.
L'horizontal ressemble à l'ancien zheng et qin, le vertical, à la harpe.
Le
konghou était très populaire durant les dynasties Han et
Tang. Il est d'ailleurs représenté sur les murs des
grottes et les bas-reliefs de ces
périodes.
Gu Kuang (env. 725-env. 814), poète renommé sous la
dynastie Tang, a écrit un poème intitulé "Li
Gongfeng joue du konghou", dans lequel il décrit
la fabrication, les sons de l'instrument et le jeu superbe du musicien
de cour Li
Gongfeng.
Cet art atteignit un très haut degré durant les périodes Sui et Tang. Après la dynastie Ming (1366-1644), cet instrument fut abandonné et on n'en retrouve aucune trace au siècle dernier.
Un
groupe d'artistes et d'artisans en instruments anciens fut
chargé par le Ministère de la Culture et l'Association
des musiciens chinois de rechercher
des documents historiques à ce sujet et, en 1980, ils
créèrent un nouveau type de konghou, qui combine
agréablement l'horizontal et le vertical dont
les caractéristiques sont:
deux groupes de 36 cordes, échelle diatonique, 5
octaves, tonalité de la harpe, charme de la musique traditionnelle chinoise.
11. LE
GUZHENG:
Genre de harpe de 20 cordes.
12. LE ZHENG:
Cithare à cordes pinces, à chevalets mobiles et à
caisse bombée, la main droite pincent les cordes qui sont 13 ou
16.
13. LE QIN:
Cithare à la caisse constituée de 2 planches de bois :
dessus bombé, dessous plat et percé de 2 évents.
Instrument d'un mètre 30 de long ayant 7 cordes
tendues que l'on frotte de la main droite.
14. LE YAZHENG:
Cithare à caisse bombée et à cordes frottées au moyen d'une plaquette de bambou.
15. LE YANGQIN:
Cithare à cordes frappées par des mailloches, à
chevalets fixes, à caisse plate: sonorité percussive et
résonnante.
16. LE SE :
Cithare de 25 cordes, à chevalets mobiles, à caisse plate et rectangulaire.
17. LE ZHU:
Cithare de bambou à 13 cordes frappées.
18. LE GUQIN:
Cithare à 7 cordes mentionnée pour la première
fois dans le "Livre des Odes", recueil de poèmes des
époques des Zhou de l'Ouest et des Printemps
et Automnes. Elle se distingue par son timbre clair et son large
diapason. La
plupart des mélodies expriment la noblesse des sentiments
à travers le symbolisme des objets, comme l'"Ode aux fleurs de
prunier Mei" exalte
l'honnêteté et la sérénité de ces
fleurs.
19. LE FANBU:
Instrument à cordes frottées des Mongols.
20. LE CHARJI:
Cithare mongole à cordes frottées.
21. LE JIAYIEQIN:
Cithare
à cordes pincées dont la forme ressemble à un
zheng et qui appartient à la nationalité coréenne.
22. LE TURWEISE:
Cithare mongole proche du zheng.
23. LE DONGBULA:
Instrument à cordes pincées du Xinjiang.
24. LE JEWAFU:
Instrument à cordes pincées du Xinjiang.
IV. LES INSTRUMENTS À PERCUSSION
Ce sont des instruments principalement rythmiques.
1. LE TAMBOUR GU:
Tambour à membrane en peau.
2. LE TAMBOUR BANGU:
Tambour à une peau, plus petit que le gu, généralement associé aux claquettes.
3. LE TAMBOUR TONG
4. LE GONG LUO:
ou "tamtam" faisant partie d'ensembles para-liturgiques, musiques de
parades, de théâtres d'ombres, de marionnettes et d'opéra.
5. LES CYMBALES PENGLING:
Deux clochettes entrechoquées, de petite taille, au son clair.
Ce sont des instruments liturgiques renforçant les claquettes
dans certains répertoires
profanes.
6. LES CLAQUETTES
PAIBAN:
Composées de 2 plaquettes en bois reliées par une
ficelle, les claquettes marquent le tempo dans les ballades, les
chantefables, les opéras.
7. LES CLAVES BANGZI:
Ces deux cylindres de bois frappés en S et tenus chacun dans une
main, rappellent les castagnettes par leur capacité à
exécuter de véritables
roulements. Elles sont utilisées dans l'Opéra de
Pékin.
8. LES CARILLONS
9. LE BIANZHONG
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