PARLEZ-VOUS
CHIFRAN ?
从中到法文 。。。
22
juin 2002 depuis
ChineFrance sur fllc:
Bonjour
à tous les passionnés de la langue.
Je vais poser une question relative à la langue
française mais qui a trait a la Chine :
Peut on essayer de répertorier dans la langue
française
les mots,
expressions qui sont liés à la Chine ?
Exemples :
soie
riz
muraille de chine
calendrier lunaire
temple
fleuve bleu
nouilles
...
Si cette recherche
vous intéresse essayez de passer quelques jours à
y penser, à gribouiller une liste et à
répondre à ce message avec votre liste ou des
infos.
JVG
Il est
intéressant de constater que votre suggestion rejoint un peu
une
préoccupation émise par Laurent sur ce
même groupe en février 2001
("Et si jamais, pouf.. pouf.. (bruit de
la respiration du coureur de fond) l'un de
nous arrive à établir une liste de tous les mots
chinois déjà utilisés en
forum (une liste _en forum_ que j'appelle Glossaire ), il faudra bien
que
chaque mot qui y figure ait sa translittération. Les mots
qui ne l'ont
pas... apparaîtraient sous forme de suites de points
d'interrogation à tous
les lecteurs n'ayant pas encore installé de fontes
chinoises... ce qui est
contradictoire, puisqu'un [puisque un ?] tel Glossaire a pour
intérêt de
faciliter la lecture du forum aux utilisateurs qui n'ont pas pu suivre
toutes les explications (et notamment à ceux qui ne lisent
pas, ou pas
encore, ou partiellement, le chinois).")
Nous avions, à l'époque,
dérivé à partir de là vers
l'établissement d'une
liste aussi complète que possible de caractères
avec prononciation, et
Georges Ko nous permit caracliste.htm
Mais c'était tout autre chose.
Maintenant que fllc a pris, si j'ose dire, de la bouteille, il serait
possible de repartir du pied que vous nous proposez.
|
| soie
| riz
| muraille de chine
| calendrier lunaire
| temple
| fleuve bleu
| nouilles
| ...
Ajoutons sans barguigner et en renvoyant le lecteur à
l’engin de recherche du site :
Porcelaine
Panda
Jésuites
Marco Polo
Thé
Provinces
Villes
Poésie
Idéogrammes
Calligraphie
Badiane (badiane.htm
) pizza et téléphone
Voyelles et consonnes
Tonalités
Dictons
Navigation
Onomatopées
Tatouage
Nombres
Musique
Voyages
Divination
Médecine
Pieds
Natte
Traditions
Dragon
Tintin
Vin
Mariage ...
L'on pourrait effectivement s'acheminer vers une sorte de
répertoire du petit sinophile avec pour chaque
entrée quelques références choisies
sur Internet. Comme un Chine mode d'emploi.
A voir si cela croit et embellit.
Iulius, Conseilleur :
Il serait
possible de compléter la liste avec, par exemple, celles
proposées par catégories dans le petit livre de
poche d'Assimil.
Laurent,
Payeur :
N'oublions pas
que badiane.htm#PIZZA
-- contenant quelques traits d'humour -- ne prétend
à aucune vérité
étymologique.
(NDC
– Cependant, cependant … Au moins pour la badiane,
Trésor de la langue française
informatisé,
ÉTYMOL.
ET HIST. 1681 bot. « fruit (aussi appelé anis
étoilé) de l'illicium anisatum
Batr., grand arbre de la Chine et de l'Indochine » (Voy.
d'un Amb. à la Chine, p. 13 ds Rel. de
div. Voy. qui n'ont point esté publiés,
donné au public par les soins de M.
MELCH. THEVENOT,
t. 5, d'apr. König
ds Fr. mod., 1941, t. 9, p. 130); 1721 «
id. » (Trév.
: Badiane, ou anis de la Chine [...] on appelle de
ce nom un fruit qui est apporté de la Chine, et des
Philippines. Il a une odeur de fenouil ou d'Anis fort
agréable) 1823 p. ext. « arbre » (BOISTE,
: Badian ... ou Badiane ... ou Anis de la Chine, fruit d'une plante de
la Chine ... arbuste qui le porte; son bois pour la marqueterie).
Empr. au persan « anis, fenouil » qui a servi
à désigner le fruit de l'illicium
anisatum en raison des caractères communs de
l'anis proprement dit (pimpinella anisum L.) et de
l'anis étoilé [odeur, goût, vertus
thérapeutiques] (FEW., t. 19, p. 18). )
Le
mot « feng
shui » figure dans l'édition 2002 du
Petit Larousse illustré (titre donné sauf erreur,
car je n'ai fait que le consulter en grande surface) et vous pourrez
peut-être vérifier si des dictionnaires en ligne
intègrent déjà ce mot.
Ce mot se prononce 'feinguechoui', la pronciation étant
naturellement indiquée différemment dans le dico,
ce qui après des années (trois ou quatre) me
permettrait de contredire un aimable vendeur (chinois) de Chinagora http://www.chinagora.fr [qui
était doté d'une splendide galerie
commerciale, à part l'actuel supermarché]
... vendeur qui m'a (sévèrement, à
l'asiatique) indiqué que l'on devait prononcer fonguechoueille', ... je
penserais plutôt 'fein-choueille' mais je
vérifierai auprès d'autres Chinois ou sinophones
-- ce qui n'empêche pas que vous pouvez préciser
cette notion de « son 'g' à ne pas prononcer
», trop souvent si mal expliquée.
(NDC :
Le « g » me semble fort
présent … Sur le feng shui, voir
peut-être et également http://www.fengshui-village.com
)
En chinois, c'est peut-être
'fein-choueille' (vent + eau = ... pluie) mais en français
c'est, définitivement, 'feinguechoui'. Heureusement pour les
vendeurs francophones de futons, ces lits
sino(matelas)-japonais(structure), lits merveilleusement confortables
mais que l'on se lasse de convertir en canapé[s],
à moins d'être [encore] deux -- voire famille
nombreuse à l'orientale -- ... vendeurs dont certains ornent
leurs salles d'exposition des deux caractères «
vent » et « eau ».
(Un autre vendeur de Chinagora
m'a indiqué, un autre jour, que l'accent aigu qui
désigne, en transcription "latine" du chinois, le
deuxième ton, se trace de gauche à droite et du
bas vers le haut, alors que j'ai l'habitude de tracer l'accent aigu qui
permet en français de distinguer « lé
» de « le » en sens inverse.
NDC. Pour
ça, votre vendeur avait bien raison)
Je ne dirai rien de plus du feng shui parce que j'ai un jour lu dans le
forum (en anglais et en chinois)
http://groups.google.com/groups?q=alt.chinese.fengshui
que les ordinateurs ne sont /pas/ feng shui [notez mon
utilisation du mot comme adjectif].
(À moins peut-être de placer une plante
verte à côté ?... mais... qui dit
plante verte dit arrosage... et qui dit eau et électronique
ne présage rien de bon.)
Isabelle : Les cactus,
paraît-il, absorbent les ondes nocives...
Laurent :
À
part « feng shui » 风
水(sans
trait d'union et en deux mots), nous avons peu de mots
français d'origine chinoise :
- «
kaolin » (du
nom d'un village, je crois, aujourd'hui transcrit Gaoling 高
岭)
- «
poussah », 菩
萨
ce bouddha /
boddhisatva rieur bien connu
est une
représentation de Maitreya
http://www.truetao.org/living/french/199907fr.htm
(je n'ai pas encore cherché à savoir
si ce mot a quelque relation étymologique avec «
bouddha »)
(NDC
– Voir incise,
plus loin : Siva s’y colle)
- « tchin-tchin
» (paraît-il... viendrait du mot
chinois signifiant "veuillez, je vous prie de", prononcé
plus ou moins : tch'ine)
Pour en revenir à la question de ChineFrance, voici deux
mots et expressions français liés à la
Chine (« chino » ne figure peut-être pas
encore dans un dico, mais appartient au langage de la « mode
jeune » ou de l'habillement).
Un chino
est un pantalon (entrer dans
une boutique de vêtements, du moins pour hommes (?), et poser
la question). Le nom « chino » lui a
été donné par les soldats
américains affectés dans je ne sais quelle
île ou pays tropical parce qu'ils l'achetaient à
des Chinois (éventuellement Chinois outre-mer, pour suivre
le désir du professeur Pierre Gentelle
qui préfère que l'on ne parle plus de Chinois
d'outre-mer mais bien de Chinois outre-mer). Mais le chino est
originaire d'Inde (à vérifier).
Il y a aussi les flexions chinoises.
Là, il vaut mieux déconnecter l'ordi du
Réseau, à moins d'avoir une connexion permanente,
puis s'échauffer... avant d'entreprendre les «
flexions », que nous pourrions familièrement
surnommer « pompes chinoises » (?). Comme tout ce
qui est chinois, c'est à peu près l'inverse des
pompes [occidentales] si brillamment illustrées par Aziz (de
Loft Story saison 1).
[Bien qu'en fait /France/ et Chine aient de nombreux points communs,
mais ne nous écartons pas du sujet.]
Isabelle :
(A
propos de fengshui)
Les cactus,
paraît-il, absorbent les ondes nocives...
[...]
>
> Un chino est
un pantalon
Il y a eu une
discussion à ce sujet sur un forum anglophone,
alt.usage.english. Les dictionnaires cités par les
intervenants étaient tous d'accord pour dire que le mot
"chino" en question vient
de l'espagnol parlé en Amérique du Sud,
où il aurait désigné à
l'origine un métis, puis une couleur, couleur
jaunâtre, celle de la couleur de peau des métis. A
partir de là les avis divergent :
soit la couleur de peau des métis était ainsi
désignée parce qu'elle évoquait celle
des Chinois, soit il s'agit d'un mot Quechua, "cina', qui voulait dire
"animal femelle ou serviteur".
Laurent :
S'il (ce chino)
est bien un pantalon, ce que je lis (« le mot "chino" en
question »), votre explication est à
considérer. Je n'ai trouvé la mienne (les soldats
américains achetant ce modèle à des
Chinois) que dans un article de revue à propos des jeans et
autres pantalons.
[...]
Isabelle :
Ce fil m'encourage à poser une question qui me turlupine
depuis longtemps, celle d'un rapport possible entre l'expression scoute
"youkaïdi
youkaïda" et le chinois 愉
快,
yúkuài, gai, joyeux. C'est totalement improbable,
sans doute, mais qu'en pensez-vous ?
JVG
:
Voilà
qui est joliment hardi, et adopté jusqu'à ce que
Siva nous en démontre l'impossibilité - tout en
remarquant que la prononciation synthétique de 愉
快地愉快大
par
http://www.bell-labs.com/project/tts/mandarin.html
est presque chantante, même si 愉 se prononce
yü, pas *you.
Joliment
hardi …
Oui, j'aime bien me livrer
de temps à autre aux joies de l'étymologie
sauvage.
Après
avoir écumé quelques sites scouts, je constate
qu'aucune mention n'est faite d'une quelconque relation avec la Chine
dans la vie des fondateurs du scoutisme français. Par
contre, Google m'a permis de trouver une brève
référence à "youkaïdi
youkaïda" comme étant une
"tyrolienne". C'est finalement plus plausible. J'abandonne donc mon
hypothèse de Chinese connection.
Reprise le 12 juillet, réorientation scientifique par Dominique Didier :
Les mots chinois en français.
Je me suis d'abord appuyé sur la liste du Petit Robert 1,
version électronique 2001, j'en ai extrait les formes
citées.
Puis
j'ai vérifié un certain nombre de mots dans le
« Dictionnaire des mots d'origine
étrangère » et dans «
L'aventure des mots français venus d'ailleurs »
d'Henriette Walter, sans pousser plus loin dans les dictionnaires
étymologiques.
La
liste ne peut être exhaustive, elle ne comprend pas notamment
l'ensemble des produits alimentaires ou des plats.
1. Les antonomases
Chantoung, shantung,
1909, nom d'une province.
(NDC
– Shandong maintenant, 山东,
A l’est de la montagne, là
d’où sont originaires certain Lapin et les plus
belles filles de Chine. Egalement fréquenté, en
tout bien tout honneur, par le papy de Laurence - navigation.htm
)
Chine
: 1855 porcelaine ; « plante » 1572 ; 1866 papier ;
1873 brocante.
Voir aussi les
dérivés du dernier sens : chiner, chineur. Pour
mémoire :
chinoiser, chinoiserie, casse-tête chinois, supplice chinois.
Kaolin,
1739 ; kao-lin 1712 ; chin. kaoling, proprt « colline
élevée »,
n. du lieu où l'on extrayait le kaolin.
Pékinois,
av. 1874 ; de
Pékin, n. d'une ville de Chine.
Les chiens de
la famille impériale sont arrivés en
Grande-Bretagne en 1860 en réalité.
Détail amusant : les pékinois sont des
épagneuls donc des chiens d'Espagne.
Sylvie :
J'ai
trouvé un autre petit chien, le Shih Tzu.
D'origine
tibétaine, il est en fait de formation chinoise.
Les Shih Tzu
introduits en Occident venaient de Chine, et non du Tibet. Le nom de la
race n'est d'ailleurs pas tibétain.
Le terme /Shih
Tzu/, qui signifie « lion » en chinois,
est un
diminutif du terme /Shih Tzu Kou/, qui signifie « chien-lion
».
Je n'invente rien, j'ai trouvé ça dans un petit
bouquin des Éditions de Vecchi.
Le nom n'est ni dans le PR1 1977, ni sur le CD 1996.
Dominique :
Il en va de
même pour le shar-peï
ou chien-sable,
nommé
ainsi à cause de sa peau granuleuse.
La race est
originaire d'une région voisine de Guangzhou (Canton)
appelée Dialack.
C'était
un chien de chasse et de garde,
qui a
été ensuite entraîné pour le
combat jusqu'à ce que cela soit interdit dans les
années soixante.
La plupart des
shar-peï sont originaires de Hong-Kong.
Il existe en
outre des mini-shar-peï ou mini-peï, issus de
croisements consanguins.
Comme
pratiquement tous les molossoïdes, cet animal a
été
la proie des marchands qui se sont livrés à la
fabrication insensée d'animaux
dégénérés et
dénaturés, il
est encore l'objet de trafics à la limite de la
légalité.
(NDC.
N’oublions pas le Shiba Yinu samoyède, dont Ning
Ning, abatardi mais vrai pékinois.)
Poussah,
1852 ; poussa 1782 ; pussa 1670; chin. pu-sa «
image de Bouddha assis les jambes croisées ».
Satin, XIVe s.
; esp. acetuni, cetuni, ar.
zaituni « de la ville de Tsia-Toung (Zaitun) » en
Chine.
Taoïsme, 1886
Taossisme 1846
; du chin. tao «
raison, être suprême ».
On remarquera que le PR1 ignore : maoïsme, col mao,
confucianisme, bouddah comme nom commun.
Pour
mémoire : pékinologue,
sinologue, sinisant. Le mot argotique « pékin
» ou « péquin » viendrait de
l'espagnol « pequeño » et serait
seulement influencé dans sa graphie
par le nom de la ville. Le riz
cantonais n'est pas connu du PR1, il est pourtant bien
lexicalisé.
Laurent :
Le nom du pays
« Chine » a -- peut-être -- pour origine
le nom de l'empereur Qin Shihuangdi
(se prononce à peu près Tch'n Cheh'ouangdeu),
celui qui a unifié les Royaumes combattants de la Chine
[dont le royaume Qin] à la fin du IIIe siècle
avant J.C.
Ce mot vient du latin et l'on suppose que les Romains auraient (plus
tard) entendu parler de cet empereur (ou de ce royaume ?) à
l'occasion des premières livraisons de soie.
(D'autres
langues européennes, comme le russe, désignent la
Chine par le nom de "tribus adverses", les « Kitaï
» -- transcription non vérifiée.)
À noter que la Chine, en chinois, n'est pas un pays du
milieu (du monde entier) mais d'un pays du milieu de la... Chine : la
réunion des Royaumes combattants, par opposition au
régions périphériques.
(Dominique
Didier, suite)
2.
Mots chinois d'abord empruntés à une autre langue
orientale.
Ketchup,
1873; calchup 1826; catsup 1821;
mot angl. (catchup 1690;
ketchup 1711), probablt du chin. kôetchiap ou malais
kêchap.
Thé,
1648; cia 1589; du chinois dial. t'e ou malais teh, par le
néerl.; la forme thé vient du lat. mod. (NDC. C’est du
Siva. Vous avez aussi Thes.htm
Zen, 1889;
mot jap., du chin. chan, sanskr. dyana «
méditation ».
Les mots suivant viennent d'autres langues et ne sont pas proprement
d'origine chinoise. Ils n'ont d'intérêt que parce
qu'ils se réfèrent plus ou moins à des
réalités que l'on peut associer à la
Chine.
-- Tibétain
: dalaï-lama, panchen-lama, lama, polo (par l'anglais), yak
ou yack, zébu.
-- Malais
: bambou (par le portugais), béribéri, gong,
jonque, kapok
(par l'anglais), pagaie, rotin.
-- Népalais
: panda.
-- Persan
: badiane.
-- Sanskrit
: laque (hindi pour Walter), lilas. mandarin, mandarine,
nénuphar, pagode (tamoul pour Walter), palanquin,
poivre, riz, santal, sucre. Les intermédiaires sont souvent
persans ou arabes.
Je ne fais pas référence aux mots vietnamiens
pour ne pas introduire trop de confusion.
Il faut faire un sort particulier au mandarin
et à la mandarine,
ou
à leurs dérivés :
-- Mandarin
: 1581; port. mandarim,
altér. d'apr. mandar « mander, ordonner
», du malais mantari « conseiller ».
Pour Walter,
c'est le conseiller d'État en
sanskrit, mantrin.
-- Mandarine
: 1773; esp. (naranja) mandarina «
(orange) des mandarins ».
(NDC.
Il s’agit d’une intéressante discussion
sur l’orgine des divers noms de l’orange
– avec une interférence portugaise amusante.
Burtuqal, c’est effectivement l’un des noms arabes
de l’orange. En chinois, 桔'红',
juhong (红,
rouge) l'orange, mais 桔子,
juzi, la mandarine.
Voir
Et
ne pas oublier Sinoiseries avec sa Webmandarine. )
3. Mots chinois
passés par une autre langue européenne.
Chow-chow,
1898; mot angl., du jargon
anglo-chin.
Ketchup.
Kumquat,
kum-quat 1891; du chin. cantonais,
var. de kin
kü « orange d'or », probablt par l'angl.
Longane,
1616; du chin. long-yen, de long
« dragon » et yen « œil
», par le lat. bot. longanum et le port. longans
Pacfung, 1923;
packfond 1836; angl. paaktong (1775); mot dial. chin.
(NDC.
Minér. Alliage de cuivre et de nickel
à l'état naturel. )
Pongé
ou pongée,
1918, -1883; angl. pongee,
p.-ê. du chin. pun-ki, pun-gi « métier
à tisser »
Sampan ou sampang,
siampan 1702; ciampane 1540 (forme it.); mot chin., proprt «
trois (san) bords (pan) »
Satin.
Souchong,
1842; du chin. siao-chun, par l'angl.
Thé.
Typhon,
tiffon 1531; tifon 1571 (d'apr. it. tifone); chin. dial. t'ai-fung
« grand vent », par le port. tufaô, ar.
tufân; typhon en 1643, par confus. avec typhan (1504), du gr.
tuphon « tourbillon ».
Le PR1 ne mentionne
pas exactement « tchin-tchin » comme vraiment
chinois : 1829; du pidgin-english de Canton tsing-tsing «
salut ». Ni non plus « pidgin »
: 1924 ; pudgin 1902 ; pidjin English 1875; mot angl. (1851),
altér. du mot business prononcé par les Chinois.
Le PR1 ne cite pas
« cangue
» comme chinois : cangue, 1686; port. canga, annamite gong.
Walter : du chinois kang-kia, mettre au carcan (avec l'autre origine en
deuxième position).
Le PR1 évoque en revanche les « triades
» : angl. triad 1900 ; Triad Society 1821 ; du chin. San Ho
Hui « société de la triple union [du
ciel, de la terre et de l'homme] ». Mais non la guerre des
Boxers.
Il cite la Révolution culturelle, mais non les Cent mille
fleurs, les Gardes rouges, le Petit Livre rouge, la Bande des quatre,
qui sont pourtant des expressions passées en
français et souvent avec un sens figuré.
4. Mots directement
empruntés au chinois.
Dazibao,
v. 1970; mot chin.
(NDC.
大字报,
journal mural, littéralement, « journal
à grands caractères » en usage
durant la révolution culturelle, ainsi sans doute
qu’avant et après).
Ginseng,
1663 ; jin-seng 1844; du chin.
jên-shên « plante-homme »
Kalanchoé,
1763 ; mot d'o. chin.
Kaoliang,
av. 1948 ; mot chin., de kao « haut » et liang
« grain », par l'angl. (1904)
(NDC.
Une sorte de marbre, semble-t-il)
Kung-fu,
v. 1970 ; mot chin.
Li,
1603 ; mot chin.
万里长城,
wan li chang cheng la muraille de 10.000 lis (5.000
kilomètres)
Litchi, 1721 ; lichi
1665 ; lechia 1588 ; chin. li-chi.
Selon Walter,
l'intermédiaire est espagnol.
Mah-jong, 1926
; mots chin.
(NDC.
Sortes de dominos chinois, jeu bruyant et passionné des
pauses et loisirs …)
Pinyin, v. 1970 ; mot
chin. « épellation »
(NDC.
Curieux néologisme … 拼音,
mettre les sons ensemble. Transcription phonétique, donc,
puisque, comme Siva l’a fait remarquer naguère, on
ne peut translittérer que d’un alphabet vers un
autre.)
Taï chi,
1979 ; mot chin. Le PR1 ne cite pas d'autre forme...
Yang,
1753 iang; mot chin.
Yin,
1753 in ; mot chin.
(NDC.
Pour les trois précédents, taiji.htm
)
Youyou,
1888;
«
canot chinois » 1820 ; du chin. dial. « canot
à godille », du chin. yáo «
godiller »
Yuan,
1949; mot chin. « rond »
(NDC.
Cela, c’est un sapèque. )
Autre
Dominique, mais Kuster :
Je viens
d'apprendre le mot 豆
腐
(pinyin:doufu, wade:toufu) qui
signifie "fromage de soja",
la prononciation m'a immédiatement fait penser au "tofu"
mais en voulant vérifier la signification de tofu dans un
dictionnaire français je trouve : mot japonais,
pâte de suc de soja pochée ou grillée.
J'aimerais bien savoir si le "fromage de soja" est bien du tofu, et
comment s'écrit tofu en japonais.
Lolal :
Je ne
qualifierai pas le tofu de fromage (peut-être me
trompé-je, mais j'ai la flemme d'aller voir dans mon dico ce
qu'est le fromage...).
Malgré tout vu la consistance, je comprend que certaines
personne puissent appeler
ça "fromage de soja".
Et comme je ne
vois pas d'autre chose susceptible d'être appelé
ainsi, je pense que le tofu est bien le fromage de soja que tu cherches.
D'autant plus qu'en japonais, tofu s'écrit bien 豆
腐.
Siva :
En chinois aussi, du reste,
prononcé dòufu.
MAIS BIEN DES MOTS SERVIS SUR UN PLATEAU.
(NDC-
Extrait d’un autre fil, origine des noms Siva et Bouddha en
chinois (principal contributeur, Siva Nataraja,
évidemment )
JVG . Quant au
shivaïsme (l’on
parlait avant de stakhanovisme, 斯-达’汉`诺`夫’运`动`,
mouvement (yundong) de Stakhanov (sidahanfu)), c'est plus
simple:
湿-婆'派`, shipo pai,
l'école de pensée de la belle-mère
humide.
Siva . Pas mal.
En chinois classique, Siva c'est
« Syipba » ; c'est presque proche
du िशव Śiva [ɕiʋɐ] sanskrit.
JVG. Voir par http://minilien.com/?TBcDmU812w et http://minilien.com/?3DSmmR8ptx que la
prononciation cantonaise (la moins éloignée des
origines si je vous en crois) de Siva ancien chinois avec ces
caractères serait quelque chose comme sap'po. Le "v" n'y est
pas ?
Et pourquoi la
belle mère humide, toute cette eau autour de Siva
y compris dans
le caractère 派 qui semble il
est vrai assez fréquent pour signifier doctrine ou
école de pensée
(371ème
sur frequence.zip ) ?
Siva. La
prononciation a beau être moins
éloignée, elle l'est tout de même.
L'utilisation de syllabes chinoises pour noter le sanskrit est une
question assez ardue. Le système phonologique de cette
langue est bien plus complexe que celui du chinois, et, par exemple, en
l'absence de
[v], il fallait faire un choix.
L’eau,
je ne sais pas. Śiva n'est pas particulièrement
lié à l'eau, que je sache. Rien de
très renseignant dans le Ricci ; 濕 a
été utilisé dans des contextes
bouddhiques, comme dans 濕
生
« né de l'eau », mais Ricci n'indique
pas que ce caractère sert aussi de simple transcription. Ce
qu'il faut bien voir, c'est que, contrairement à ce que l'on
pourrait croire, quand il s'est agit de transcrire le sanskrit, il n'y
a parfois eu aucune volonté de faire coller la syllabe
utilisée avec un caractère dont le sens
fût pertinent.
C'est le cas pour :
-- 菩提 pútí,
mot-à-mot : « chaume » (si le
caractère est prononcé autrement)
+ « lever » ; chinois classique : /bū-dēj/,
transcription phonétique du sanskrit <bodhi>,
« éveil » ; en fait, 菩
prononcé <pú> n'a pas de sens
réel. C'est une syllabe de transcription pure. Le sens de
« chaume », avec d'autres transcriptions, est plus
tardif.
-- 菩提薩埵pútísàduǒ ; pour 薩, aucun sens,
c'est une syllabe utilisée pour les transcriptions (comme
dans 薩
克管
sàkèguǎn «
saxophone ») ; quant à 埵, c'est la
« terre compacte ». Le tout se
prononçait en chinois classique /bū-dēj-sāt-twà/
(pour /twà/, c'est une supposition de ma
part), qui transcrit le sanskrit bodhisattva, «
être appelé à s'éveiller
». Mélange de syllabes sans aucun sens et de
syllabes déjà sémantisées
mais ici démotivées.
Enfin, pour 派
<pài>, le sens premier est « bras de
rivière », d'où «
ramification », « courant de pensée
», « école religieuse »,
«secte ». Idéophonogramme
composé de 水 en clef pour
le sens et de 派 (sans 水 ;
pas trouvé de caractère indépendant),
se prononçant aussi <pài> et
signifiant aussi « bras de rivière » ;
il joue ici autant le rôle de phonogramme que
d'idéogramme.
Bref, je en crois pas qu'il faille
chercher du sens derrière la prédominance de
l'eau dans le nom de Śiva en sanskrit ; je pense maintenant bien
connaître la mythologie indienne (en tout cas pour ce qui
concerne Śiva) et puis assurer que l'eau n'est pas son
élément. Je l'accorde, il est le support du
Gange, et on peut le représenter, rarement, sous la forme
hydraulique de Bhava, lié à l'eau. Mais son
élément principal est le feu (de la
connaissance). )
(à
n'exécuter qu'après échauffement et en
veillant à la sécurité : ne pas
glisser, etc.)
- Niveau
débutant
0. Placez devant vous un tabouret bas, bien stable, ou un volume
cubique (du style "annuaires téléphoniques
empilés", mais stable).
1. Penchez-vous en avant et posez les mains sur ce volume
surélevé.
2. Déplacez les pieds vers l'arrière
jusqu'à ce que bras, buste et jambes tendues forment une
sorte de V à l'envers.
- Niveau
confirmé (pas d'étape
zéro)
1. Penchez-vous en avant et posez les mains au sol.
2. Déplacez les mains vers l'avant jusqu'à ce que
bras, buste et jambes tendues forment une sorte de V à
l'envers.
(c'est-à-dire, à peu
près, le célèbre caractère
chinois "rén" désignant l'être humain)
- Niveaux
débutant et confirmé
3. Formez un triangle avec vos /mains/, en faisant se toucher pouces et
index.
4. Pliez les bras jusqu'à ce que le nez touche le triangle.
5. Faites huit à dix répétitions.
(... Relaxez-vous, car les six autres mouvements
du programme d'entraînement sont hors sujet.)
Ces « flexions chinoises » font partie d'un
programme d'entraînement des /marines/ américains
(pour la pratique des arts martiaux), programme visant à
développer la force explosive (et non uniquement la force et
la résistance).
Ensuite, on doit pouvoir transformer un lit-futon en
canapé-futon d'une pichenette ! C'est sûrement
très bon aussi pour compenser l'excès de station
assise liée à l'utilisation intensive d'Internet.